lundi 4 décembre 2017

Sitges, Tarragona, Ibiza

SITGES !
28-29 nov 2017

Nous avons quitté ce matin Barcelone et nos amis.
Une belle brise de terre va nous pousser sur une mer agréable jusqu'à Sitges,
où nous jetterons l'ancre, son port ne pouvant accueillir que les seuls petits bateaux
des pêcheurs locaux.
Joli accueil à Sitges !
Aussitôt l'ancre posée, nous filons à terre, pour dîner et surtout permettre à Sabine de stopper
le mal de mer qui revient à la charge... une belle houle d'Est pas vraiment bienvenue,
fera rouler Mont-Blanc toute la nuit !

Nous nous réveillons le lendemain avec 12°C dans le bateau !
Si le soleil catalan nous fait toujours les faveurs de ses rayons
l'hiver, lui s'installe avec des températures auxquelles nous n'étions plus habitués.
Je démarre le groupe, un peu de Webasto (notre chauffage), et tout rentre dans l'ordre.

Petit déjeuner à terre pour remettre à l'endroit l'estomac de Sabine
qui n'a pas apprécié le roulis de la nuit,
Brhhhhhh !
et nous passons un belle journée à re-découvrir Sitges, sillonnant ses jolies ruelles en "touristes",
là où nous avions plutôt pris l'habitude de venir prendre un bon repas
entre deux belles sessions de moto.

   
 





TARRAGONA
29 nov - 4 déc 2017

Après une navigation paisible sous le soleil catalan,
nous arrivons une cinquantaine de miles plus au sud,
au port de Roda de Bara, distant d'une bonne dizaine de km de Tarragona,

Je devrai effectuer une nouvelle plongée pour dégager une autre pendille
qui n'aura eu le temps que de faire un petit tour autour du saildrive...
le capitaine "échaudé" par l'eau fraîche d'Arenys a sauté sur la manette de gaz à temps
pour débrayer le moteur, ouf !
Nouvelle leçon du jour,...
Désormais, nous relèverons les pendilles à l'arrière du bateau, dès le début 
de la manoeuvre d'amarrage..
Cela évitera qu'une fois tendues sur les pointes avant, elles répètent cette fâcheuse tendance
à remonter, s'enroulant par la même occasion dans nos belles hélices

La première tâche qui nous attendait à Tarragona était de passer à l'Apple-Store
pour essayer d'installer le dernier IOS, High Sierra, et retrouver enfin un MacBook opérationnel...
sinon pas de blog !!

Nous déplions nos superbes vélos Strida pour rallier la gare Renfe (Equivalent de notre SNCF, sauf qu’ils travaillent, ne font pas grève et sont beaucoup moins chers)
de Sant Vincenz, distante de 4 kilomètres du port,
et avalons avec succès la jolie côte reliant la gare de Tarragona à la Rambla Nova.
Test réussi !

Le vendeur de l'Apple Store nous affirme qu'il y aurait des problèmes de compatibilité
entre la dernière version IOS et certaines machines...
Un peu étonnant avec le nombre de cerveaux opérant à Cupertino !?
Nous lui laissons notre macbook pour qu'il effectue la mise à jour avec la "bonne version".

Nous retrouvons aussitôt Xuelin,
que Sabine pensait repartie en.. Chine, et partageons avec elle et Hector, son fils,
un excellent et copieux repas, ponctué de merveilleuses crêpes préparées par le Cap'tain !..

Encore merci Xuelin,
pour ce délicieux moment d'échange gastronomique !

   

Avec Hector !
Notre halte en terre tarragonaise nous permettra également de retrouver Joan, Conxita et Rafi,
nos fidèles amis, ainsi
que Jordi, Rosa et Julia et Pau, nos anciens voisins de Tamarit qui nous feront également le plaisir
de nous rendre visite sur Mont-Blanc


EN ROUTE POUR IBIZA !
3 dec 2017

Après 3 jours frais mais bien agréables, passés à revoir nos amis tarragonais,
nous larguons les amarres le 3 décembre à la première heure,
direction Ibiza.

Nous commençons par un stop à Torredembara, petit port à quelques enjambées, plus au sud,
la station de Roda ne distribuant plus de gasoil... "pour le moment" !

Il fait beau et froid, la mer est belle,
la brise faible.

Après quelques miles de moteur au cap 180
le vent annoncé arrive.. force 2, 3, 4, 5, puis 6
au portant, comme prévu
mais soulevant avec lui une houle qui mettra rapidement Sab
hors d’état de remplir sa mission de “mousqueton”
(joli lapsus de la veille)

Une traversée rapide et assez musclée,
régulièrement au dessus de 10 noeuds qui se terminera en fait, dans la pétole
et une mer d'huile, avec la tombée de la nuit.

Après quelques heures de navigation, nous croisons au large du delta d'Ebro
où nous allions faire de la planche ensemble.
Le vent approche les 25 nds, les vagues de travers venant parfois claquer
entre nos deux coques.
Sabine m'appelle soudain visiblement paniquée...
"Eric, y'a de l'eau partout, on va couler " !

Le petit hublot de la sdb avant bâbord, sans doute mal verrouillé
s'est brisé sous l’impact d’une vague plus forte que les autres,
remplissant la sdb d'eau salée.
Le surplus d'eau est venu ensuite se répandre sur les planchers du flotteur bâbord.

Je vide aussitôt l'eau de la sdb inondée à l'aide de...
la pompe manuelle qui sert habituellement à évacuer les eaux usées de nos douches,
puis j'étaye le hublot cassé à l'aide d'une planche, d'une gaffe télescopique, et d'un peu de scotch
qui feront leur travail jusqu'à Ibiza

Le hublot cassé qui attendra Cartagena, pour être remplacé par un neuf !
La coque est de nouveau sèche,
l'eau n'entrera plus.
Sab est épuisée, elle a eu peur
Il ne lui en fallait pas plus pour que revienne la nausée..
dur dur dur !

IBIZA
4 déc - 9 déc 2017
Un double soleil se lève avant d'arriver à Ibiza
Nous arrivons au lever du jour à Ibiza après une fin de nuit bien calme, au moteur
Au moment d'affaler la GV,
je remarque la température qui semble avoir brutalement chuté...
Nous vérifions nos informations...
Le thermomètre indique bien 4 tous petits degrés...
Il fait froid !

Le mouillage,
sera des plus confortables,
Il y a peu de fond, nous sommes protégés du vent comme de la houle
à quelques pas du sable de la plage de San Antoni,
jolie cité balnéaire, temple des fêtes nocturnes...
en été, heureusement !

Plaisir, de retrouver Sabine en forme !
Coucher de soleil au mouillage de San Antoni !
L'été étant bien fini,
c'est dans le calme absolu que nous allons pouvoir découvrir
la surprenante et bien jolie île d'Ibiza.

Au programme de notre halte, il y aura aussi quelques réparations ;
notre hublot cassé, un bout de lazy-bag qui a aussi cédé,
une goupille de filière qui manque à l'appel,
une durite d'eau mer qui fuit sous la pompe du moteur tribord, et surtout,
le groupe électrogène qui s'éteindra le 2è jour suivant notre arrivée à Ibiza, sans vouloir redémarrer, laissant descendre la température du bateau à 8°C, faute de chauffage.
Nous changerons le filtre à gasoil du groupe, suspectant un possible problème d'alimentation en gasoil suite au traitement anti bactéries des réservoirs que nous avons effectué au moment de quitter Torredembara, sans succès !

Heureusement, Sabine a pensé à prendre notre couette, sous laquelle nous pourrons
nous réchauffer le matin en attendant que le soleil fasse son travail !

Tiens, en parlant de Sabine, où est-elle donc ?
elle est montée repasser le cordage du lazy bag cassé.
et semble très à son aise !
Même pas peur !


















Sab affamée,
retrouve une incontrôlable envie de manger à la simple vue d'un...
KFC situé à quelques dizaines de mètres du bateau
Désolation devant la porte fermée...
Pas de poulet croustillant sauce barbecue aujourd'hui,
le KFC est en travaux !

L'après midi, le soleil est bien présent,
qui nous permet de sortir nos débardeurs,
et de profiter des joies du hamac sous un soleil de décembre 
étonnamment chaud

Les matins ibiziens n'en continueront pas moins
de nous surprendre avec des températures matinales décidément bien fraîches
à l'intérieur du bateau !  
                                   
                                   
A l'extérieur aussi,
les panneaux solaires sont totalement givrés !
5 décembre
Nous avons rejoint l'aéroport d'Ibiza distant de 25 km de San Antoni
à l'aide de nos Strida mono vitesse,
pour y prendre possession d'une Seat full options, facturée
6,5€ par jour !..
Jamais vu çà !



Aussitôt arrivés, à l'aéroport,
nous plions et rangeons nos vélos dans la grande malle avant d'aller nous jeter
sur de magnifiques entrecôtes argentines dont l'odeur nous avait passablement énervés
quelques minutes auparavant en passant devant avec nos vélos
Une fois ce superbe repas terminé,
nous entreprenons une visite
de l'île, des magnifiques calas de San Joseph de Talaia,
baignées de soleil sous de superbes lumières,
et aussi d'Ibiza, dont la vielle ville haute mérite de s'y attarder

   
 


Notre séjour sur l'île est partagé entre la découverte de ses paysages,
de ses restaurants, les petits travaux sur Mont-Blanc
un peu de shopping chez Décathlon, l'Ikea n'étant qu'une vitrine remplie d'ordinateurs
permettant de commander des produits qui arriveront la semaine suivante,
et quelques bons films, le soir,
bien au chaud sous la couette...

8 décembre,
Nous rendons la Seat à Ibiza...   elle est pas bonne celle là ?
et nous nous préparons à prendre la mer en fin d'après midi.

dernier jour sur cette bien jolie île,
nous profitions d'une compétition de trial qui se déroule à 100m du bateau, sur la plage !
La Bultaco sherpa, qui me faisait rêver
quand j'avais 15 ans!  
Après une bien agréable, et hélas trop courte semaine
nous quittons donc à la nuit tombante,
Ibiza, ses jolies criques, sa douceur de vivre , et ses aimables îliens.

Nous espérions retrouver en chemin mon ami Paco,
qui sera hélas en déplacement lorsque que nous passerons au large d'Alicante..
hasta pronto, Paco !

Nous prenons donc la direction de Cartagena.
Le vent est modéré, et une houle désagréable nous accueille dès la sortie de la baie,
alors que nous venons de hisser la GV.
L'excellent risotto que Sabine a ingurgité peu avant le départ
est rapidement redistribué aux poissons qui n'en demandaient pas tant !

Nous tirons un bord plein l'ouest, vers Valence,
avant de virer vers le sud et laisser les îles Redonda sur notre bâbord !
Le vent devrait effectuer une rotation durant la nuit,
nous permettant d'arriver à Cartagena en un seul bord.

MONT-BLANC vs MANOIR,
CATA vs MONOCOQUE, 
THE RACE !

L'AIS indique rapidement que nous sommes suivis
par un bateau appelé Manoir, battant pavillon français.

Une course s'engage alors avec des inconnus qui passeront les 20 heures
nous séparant de Cartagena à imaginer tous les stratagèmes,
tenter toutes les options, pour essayer de nous rattraper...
voire de nous doubler "par la droite ou par la gauche" !..
tout cela en vain !

Rien n'y fera,
Nous maintiendrons avec Manoir, un écart qui ne descendra jamais en dessous des 3 nm,
passant même à 5nm lorsque le vent forcira en milieu de nuit,
ce malgré des vents au 60° apparents qui lui sont plus favorables !

Nous arriverons le lendemain en fin d'après-midi  à Cartagène,
avec Manoir dans le rétroviseur, qui s'approchera, au bénéfice de son moteur
à suivre ..






 









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