vendredi 23 février 2018

Dakar, L'Afrique



EN ROUTE POUR L'AFRIQUE, DAKAR !
Dimanche 18 février, 

Jorge est revenu ce matin, dimanche, pour  remplacer une pipe de retour de gasoil sur notre groupe,
qu'il a fini de remonter la veille.
Yes, le groupe démarre et recharge... ce qu'on lui demande !!

Mont-Blanc est de nouveau propre après un bon mois de chantier,
Les pleins sont faits...
Ça y est  !!!
nous quittons enfin Las Palmas
où nous serons restés bloqués près de 2 mois !

L'étrave a retrouvé une forme originelle...ou presque !
Le chantier a eu bien du mal à achever le gel-coat...
laissant apparaître d'inacceptables "plats" qu’il nous faudra refaire !


Heureusement, nous avons pu profiter durant cette escale prolongée
d'un magnifique carnaval, dans une ambiance aussi joyeyse que chaleureuse,
où se mélangeaient le plus naturellement toutes les générations de canariens,
Superbe !

800 nm nous séparent de notre prochaine destination, Dakar !
Un peu de pression sur les épaules, car Hélène qui a dû prendre
des billets à la dernière minute
atterrit à Dakar dans la nuit de samedi à dimanche !
Il ne faudra pas traîner en chemin !

Alors que nous passons entre les cargos en attente de chargement,
nous saluons la famille, et les amis au téléphone, hissons la GV et libérons le gennaker.
Cap sur l'Afrique, au 160 !

Il fait beau et une jolie brise de NE nous pousse entre 9 et 10 nds vers le sud de Gran Canaria,
qui cessera de nous pousser avec la tombée de la nuit.

Sabine a pris du Mercalm, enfilé un écouteur dans une de ses 2 oreilles...
On ne compte plus les trucs et astuces circulant sur les pontons pour tenter de conjurer 
le mal de mer !

Le vent remonte en début de soirée,
et je décide de prendre un ris...
Bien joué, un grain nous apportera des rafales de 30 nds quelques minutes plus tard !

Sabine dormira 6 bonnes heures durant la nuit, avant de se lever au petit matin, et de retrouver...
la nausée qui lui fera expulser le 2e cachet pris quelques minutes avant... donc, trop tard !
"c'est du préventif, Sabine, pas du curatif"...

Elle a finalement accepté d'aller dormir dans la cabine,
où elle parviendra à trouver un sommeil réparateur.

Petit déjeuner au lit pour la skipette avec son capitaine qui n'a pas dormi.
Sabine a faim et s'hydrate...
bonnes nouvelles !

La mer et le vent sont calmes et réguliers,
nous parcourrons 175 nm durant notre première journée de mer.

Lundi 19 février 2018
second jour. nous dépassons Dahkla où nos ne ferons pas de stop windsurf
en fin de matinée après avoir joué toute la nuit
avec de nombreux chalutiers heureusement illuminés comme des sapins de Noël,

l'AIS ne semble pas être encore arrivé au Royaume de M6

Nous larguons le ris de notre GV, le vent entre 15 et 18 nds nous pousse agréablement vers le SE
16H30, Mont-Blanc accélère soudain.
Ce n'est pas un surf sur une vague, mais bien le vent qui passe brutalement de 20 à 36 nds !

Nous prenons rapidement un ris, alors que des pécheurs viennent nous saluer
perdus au milieu de l'océan sur des barques étonnamment hautes.

Nous perdons notre douche solaire dans l'opération...
Pas bien, je ne l'avais pas assurée, un morceau de plastique à notre passif à la mer !

Sab profite de la fin d'après midi pour aller faire une grosse sieste
dans la cabine tribord baignée de soleil

19:00 un chalutier fonce vers nous.
Il n'a pas d'AIS, et ne manifeste aucune envie de changer de cap à notre vue.
Je reprends la barre et abat à la limite de l'empannage pour l'éviter.
Je sais qu'il travaille, mais... pas cool quand même !

20:00, nous croisons un courageux voilier n° MMSI 242635100, Germon III,
qui remonte en pleine nuit contre le vent et une houle de plus en plus forte
Je me dis alors que je n'aimerais pas être à leur place.

20:30 Sabine prépare un succulent repas :
Salade de chèvre chaud, avocat, et maracuyas des Canaries au dessert !
La houle continue de grossir, faisant décrocher plusieurs fois notre pilote
Le vent est fort, et notre frein de bôme Catana nous rassure, interdisant tout empannage intempestif.
Il est bien conçu, ce bateau !

Mardi 20 février,
La houle et le vent ont encore forci durant la nuit
faisant décrocher le pilote toutes les 10'.
Je n'ai pas pu dormir, et il fait bien froid...brhhhh

Je somnolerai toute la journée de demain, pour récupérer quelques minutes
de précieux sommeil

Mercredi 21 février
Après une nuit infernale de vents violents et de grosse houle croisée,
nous longeons Nouhadibou et la Mauritanie
sans (heureusement) jamais pouvoir apercevoir la terre, distante de seulement 10 miles
Le vent est instable et la mer vraiment dure !
Nous avons perdu une manivelle de winch ainsi qu'une latte, dans la bataille !
On va nous suivre à la trace !

Nous sommes éreintés, mais avons parcouru plus de 400 nm en 2,5 jours,
ce qui nous laisse espérer pouvoir accueillir Hélène à son arrivée, samedi, à Dakar

Nous ne sommes pas les seuls à être fatigués...
Mont-Blanc reçoit la visite d'un bel oiseau blanc que la fatigue rend beaucoup moins prudent !
Il va passer quelques heures ainsi, à reprendre des forces en notre compagnie

L'autre belle nouvelle, c'est que Sabine ne prend plus de Mercalm, et, bien que nous ayant été durement ballottés durant 24h, elle ne semble plus ressentir les effets de la nausée
enfin, je croise les doigts !

Le soleil nous offre une superbe après-midi, avec des températures bien plus clémentes
qui nous donnent de belles couleurs, et nous remontent le moral.

Sabine apparaît bien amarinée, la mer est calme, je lui propose de sortir pour la première fois notre Parasailor, un spi de 156 m2 qui aiderait notre progression !
Nous passons et frappons les bras et les écoutes, vérifions que toutes les manœuvres sont à leur place, et hissons la chaussette 20 mètres plus haut.
Ahhhh...ça coince !

Rien de grave, juste un bras de spi croisé avec le bout sans fin de la chaussette.
On redescend la chaussette, on repasse le bras du bon coté,
et cette fois, ça monte sans effort !

Cette première tentative se soldera par une nouvelle descente de la chaussette,
la grand voile, entièrement déployée, semblant empêcher l'aile de se gonfler,
et même l'aspirer contre les barres de flèches...
Faudra retravailler le sujet !

Même si le constructeur élude cette question, de nombreux utilisateurs conseillent de prendre un ris, même deux pour que le Parasailor se gonfle, surtout aux allures très abattues !

Cet après-midi nous aura permis d'apprendre à gréer, et préparer notre aile...
Nous ré-essayerons, avec un ris ou deux dans la GV.

L'après-midi se termine sur une mer belle, avec 10 nds de vent
Nous nous offrons une petite sieste !
rrrrrrhhhhh !

Jeudi 22, l'adonnante !
Le vent tourne irrésistiblement vers le sud, nous obligeant à envisager de tirer des bords..
Nos fichiers gribs chargés il y a 4 jours nous annonçaient la venue d'une brise d'ouest
qui, si elle avait la bonne idée de s'installer, nous permettrait de de terminer confortablement
en route directe vers Dakar

Sabine est fébrile, elle a somnolé toute l'après-midi, gagnée par un mal de crâne et la fatigue

Nous sommes à 150 nm de Dakar,
la nuit tombe, et le vent aussi, alors que nous attendons toujours cette brise d'ouest
et soudain, Yes !!!

la brise annoncée est au rdv, juste comme il faut,
qui nous permettra de parcourir 100nm supplémentaires durant la nuit
et espérer atteindre Dakar demain, en fin d'après-midi.


TERRE !!!
Vendredi 23 février 2018, 
Le phare de Dakar, et les brisants sur lesquels vient déferler la houle

le vent chute, retardant notre arrivée
Nous sommes à 30 nm du port de Dakar, et nous devons encore faire le tour de la pointe qui protège la ville et sa baie.
Le vent tombe, la mer est calme, et je décide d'appuyer au moteur
pour arriver au mouillage avant la nuit.
La visibilité est bonne, nous permettant de découvrir progressivement la ville, ses contours,
et ses imposants minarets

Nous laissons sur bâbord une zone de hauts fonds, balisée par un imposant phare
sur lequel la houle vient terminer son parcours

18:30 La déferlante !

Nous longeons la partie ouest de Dakar, entre la cote et l'île de la Madeleine
la mer est parfaitement calme, nous venons d'affaler la grand voile,
et nous sommes paisiblement au moteur quand soudain,
je sens comme une présence dans mon dos
une ombre se forme, accompagnée d'un bruit que je reconnais en même temps que je tourne la tête vers l'arrière du bateau...
Une vague énorme, de près de 6m s'apprête à s'abattre sur moi, 
à travers de laquelle je peux deviner le soleil presque disparu..
une vague venue d'ailleurs est sur le point de déferler sur l'arrière du bateau
où je me trouve à la barre !
Pas le temps d'avoir peur...juste d'apercevoir Sabine qui a vu la lame arriver
et qui a le réflexe de s'enfermer derrière la porte en verre du carré, alors que je tente (réflexe de surfeur), de virer aussi vite que possible sur la droite pour éviter à cette vague de nous prendre
par le travers..
en fait tout cela se passera en l'espace de 2 ou 3 secondes !

La vague me submerge brutalment alors que je m'accroche de toutes mes forces à la roue !
Elle va frapper et recouvrir 1/3 de la coque tribord, dans un fracas et terrifiant !

Tout ce qui traînait à l'arrière du bateau partira à l'eau :
Seau d'urgence de Sabine, serviette, la jolie gaffe offerte par Hélène...
Le frigo sous le choc s'est ouvert déversant tout son contenu dans le carré !
L'ordinateur est au sol,
Une seconde vague beaucoup moins grosse, nous éloignera définitivement de la zone de hauts-fonds
qui a failli entraîner Mont-Blanc à sa perte !
ouahhhh, chaud  !!!

Un avertissement sans, ou presque sans frais,
qui nous apprendra à rester vigilants en relisant les sondes de fonds sur nos cartes marines,
même par mer parfaitement calme !

Des amis rencontrés au CVD (Club Nautique de Dakar) nous dirons pas tard,
que des bateaux ont déjà péri à cet endroit en fait très dangereux !
Quelle frayeur !!!

Après avoir remis en ordre le bateau sur une mer parfaitement calme, nous approchons de Dakar
de superbes lumières !
L'île de Gorée qui nous viendrons visiter !

L'AFRIQUE !

ça y est, nous découvrons un nouveau continent, le berceau de l'humanité 
Il fait beau, il fait chaud, les sénégalais vont se montrer accueillants, souriants, 
pour un vrai moment de bonheur et de partage !
Une escale enchanteresse, que tous les bateaux ne prennent pas le temps de découvrir,
avant de se lancer dans la transat
dommage pour eux !
                      la technologie, si elle peut permettre des images 3D, n'offre pas encore les senteurs...
                         fort heureusement. Le mouillage du CVD (Club de voile de Dakar) se trouve à
                                    quelques encablures du marché au poisson, ça pique, fort !!!


Lorsque l'on entre dans un nouveau pays, la première étape obligatoire est ...
La clearance, démarche qui consiste,
avec et des complexités et durées variables selon les pays à
régulariser notre situation vis à vis de l'immigration et des douanes.

Ne pas effectuer cette étape pourrait faire peser une menace pour le bateau et son équipage.
En cas d'accident par exemple, les assureurs pourraient bien se défausser au motif
que nous sommes entrés illégalement dans un pays
Oui, c'est différent, chez nous...

Nous suivons les conseils précieux du CVD pour nous y rendre
Après une bonne heure de taxi le bâtiment attenant aux installations portuaires
dans lequel effectuer nos démarches apparaît.

Problème, il semble qu'aujourd'hui soit un jour férié, seul un garde est présent,
qui nous avise que la personne en charge de l'immigration ne doit pas venir aujourd'hui !

Nous insistons gentiment, appelons le CVD qui nous a fait venir et décidons d'attendre....
Après une bonne heure passée en face du gardien occupé à regarder la télé,
arrive notre commissaire en survêtement, super décontractée et souriante
Elle nous fait entrer dans son bureau (que notre sens de l'observation nous avait permis d'identifier)

Et nous sortons rapidement avec nos papiers en règle, et notre joli tampon sur nos passeports !
Yesss !

A peine retournés au CVD
nous accueillons ma grande petite soeur, Hélène, qui nous arrive en pleine forme (ça c'est normal !)
du pôle nord et semble déjà apprécier le doux climat africain depuis le hamac qui lui tendait les bras !
Sabine est super contente de trouver une compagne de voyage..
Bienvenue à bord, Hélène !

Nous allons passer plus de temps que prévu à Dakar, tentant de faire partir notre déssalinsisateur qui refuse toujours de travailler, mais aussi pour réviser la voile dont  une latte s'est cassée, et qui nécessite un peu de couture.

Nous profiterons de notre halte au CVD pour ajouter de belles housses de protection en sumbrella pour nos deux postes de barre soumis continuellement aux agressions du soleil et des intempéries
Ils sont quand même venus à quatre pour changer un disjoncteur... qui n'a pas résolu le pb de dessalinisateur
On a bien rigolé, c'est déjà ça !



Gorée est l'île au terrible passé, depuis laquelle les esclaves enlevés lors de razzias organisées par des africains dans les villages, partaient par bateau, dans les pires conditions pour être exploités dans les plantations de coton ou de canne à sucre des Antilles, du Brésil ou du sud des Etats-Unis...
Le commerce triangulaire...

Si l'île surprend au premier abord, par sa beauté, sa tranquillité, ses jolies maisons propres et
son air bien plus pur qu'à Dakar,
la vue de cages, et la découverte, des conditions dans lesquelles les esclaves étaient parqués avant un départ sans retour, laisseront planer un sentiment pesant durant toute la journée.
Babakar est le nom d'un enfant africain qui suivait des cours dans l'école créée ici même par Michel Berger et France Gall qui a toujours continué d'aider les petits sénégalais à accéder à la connaissance 


L'église de Gorée


On entre ici, dans la maison de l'enfer
Les femmes, les enfants avant leur propre espace aussi réduit qu''insalubre
Les "récalcitrants"... étaient entassés à part
La porte par laquelle les esclaves accédaient à une passerelle qui les menait au bateau où ils allaient passer des semaines, enferrés dans des conditions telles que nombre d'entre eux ne parvenaient jamais de l'autre coté de l'océan

"on pardonne, mais, on n'oublie pas"
"on pardonne, mais, on n'oublie pas"
"on pardonne, mais, on n'oublie pas...
un message répété peut-être une quinzaine de fois par le professeur accompagnant ces fillettes toutes voilées, qui prenaient consciencieusement note de chaque mot prononcé.

Si le "devoir de mémoire" parait indispensable, pour la jeunesse africaine
j'ai été surpris par le pessimisme et surtout, le fatalisme de ce professeur non seulement d'histoire, mais visiblement aussi d'économie, qui entreprit d'expliquer à ces fillettes que l'Afrique ne pourrait jamais se relever de l'esclavage blanc, aboli depuis près de 200 ans maintenant !

Quelques chiffres pour rappeler l'ampleur de ce fûtl'esclavage en Afrique depuis le VIIIè s

Traite orientale, à destination du monde arabo-musulman : 17 millions de personnes ; 
Traite intra-africaine : 14 millions de personnes, dont une partie revendue à des Européens ou des Arabes ; 
Traite occidentale (ou atlantique) : 11 millions de personnes 

Faut-il également rappeler que l'esclavage n'a toujours pas disparu dans tous les pays du monde, dont la majorité sont musulmans, pionniers et derniers résistants de l'esclavage en Afrique. 

Visite de Dakar
La ville de Dakar est très polluée, très sale, et n'offre que peu d'intérêt pour ceux
qui s'y arrêtent.
Nous visitons la Cathédrale de Dakar, suivant les pas d'un certain d'Emmanuel Macron passé ici même, quelques jours auparavant.
La cathédrale de Dakar, où Emmanuel Macron est venu annoncer l'aide 
de quelques millions d'euros pour contribuer à sa restauration


Nous déjeunerons également au Gallard, recommandé pour ses plats cuisinés selon les traditions locales...
Une bonne adresse !

Nous avions confié au préposé du CVD la mission de remplir nos réservoirs d'eau
avant de partir vers le Siné Saloum.

Lorsque nous revenons sur Mont-Blanc, il nous présente une note pas très importante,
mais multipliée quand même par 3, nous expliquant qu'il aurait ajouté près de 1000 litres d'eau
dans nos réservoirs qui n'étaient pas vides, et dont la contenance ne dépasse pas les 600L !

Nous inspectons les 2 réservoirs d'eau du bateau qui eux, n'ont pas bougé d'un millimètre !!
Mais où a pu donc passer toute cette eau ?

Bien que j'aie pris la précaution de lui rappeler où se trouvaient les nables de remplissage de nos réservoirs, le pauvre garçon n'a rien trouvé mieux que de remplir nos réservoirs d'eaux noires qui fort heureusement disposent d'un trop plein, déversant toute cette eau potable...à la mer !

Il nous ramènera le lendemain 300L afin de compléter nos réservoirs avant notre départ !

C'est le moment de nous séparer de Safi, notre adorable couturière au sourire éclatant
avec qui nous avons passé de bien bons moments
Belle rencontre !!

Adorable Safi !!!
Nous saluerons étagement Mama Nougat, sa copine...
qui prépare de succulents nougats, dont nous avons fait provision pour les semaines à venir



EN ROUTE POUR LE SINE SALOUM.
Nous quittons Dakar, sa pollution et son brouhaha..
1er mars,


Il était temps, les coques, la chaîne, et l'ancre sont totalement recouverts d'algues
qui ne sentent pas vraiment bon

Nous continuons notre descente vers le sud et, bien que nous soyons encore en mer,
nous pouvons ressentir des températures qui commencent à être vraiment agréables
pour la première fois depuis notre départ de Canet en Rousillon

C'est dans ces moments là qu'on se dit qu'on n'est pas si mal ici...

Après être entrés dans la passe de Djiffer,
nous trouvons un mouillage bien paisible à la sortie du village,
qui nous obligera quand même à faire attention aux nombreux casiers peu visibles
alors que le soleil se couche

Le lendemain, nous remontons au moteur le bolong, bras de rivière dessiné par le fleuve,
et dont les eaux sont très peu profondes !

Il faut suivre très précisément un chemin reliant les points gps donnés par des navigateurs
habitués des lieux...
Sinon, c'est l'ensablement !

L'endroit est superbe, incroyablement paisible
Le dépaysement est total !!! 

Il commence à faire chaud, et l'humidité de l'océan, distant de quelques kilomètres,
ne se fait plus sentir.

Une pirogue nous double
avec Mady à bord, un guide qui nous propose de monter sur Mont-blanc
pour nous aider à éviter les pièges de la rivière, ce qu'il fera très bien tout en nous racontant
merveilleusement son pays !
Merci Mady !

Nous arrivons ensemble à notre mouillage de Ndjangane !
qui se révélera être un coin de Paradis !
Lumières du soir sur le Sine Saloum !
Les petits pontons par lesquels nous allons terre.

Nos premiers pélicans ! Peu sauvages, qui peinent à s'écarter lorsque 
nous approchons avec notre annexe

 Cuisine locale traditionnelle, accueil parfait,
   et prix défiant toute concurrence...que de bons moments passés avec Hélène !



Quand Hélène déclenche un coup de foudre chez le bel italien !
 Samedi 3 mars 2018, nous partons visiter M'bour, et Fadiouth

Nous faisons une halte pour découvrir le plus vieux baobab d'Afrique !
Respect, l'ancêtre !
Le plus vieux baobab d'Afrique ! Il y en a de plus grands, mais pas de plus vieux !
Nous y feront la rencontre de "Baobab",
qui, comme un pêcheur rencontré lors de notre halte de Dfiffer,
 semblerait prêt à tout abandonner, femmes et enfants y compris,  pour monter à bord
de Mont-Blanc et fuir...où ? cela lui importe peu !
On se régale !!!
Nous reprenons notre route...
Une longue passerelle sépare M'Bour de Fadouth, où enfants jouer sur le sable
lorsque la marée est basse !

On fabrique et on mange du couscous, ici ! hum
Son église,

et une jolie place à l'ombre d'un baobab !

Force est de constater que le Sénégal est un des rares exemples où l'Islam et les autres religions cohabitent encore en paix !
Une des raisons pouvant expliquer cette exception, viendrait du fait que les sénégalais moins rigoureux dans leurs pratiques spirituelles, ont su préserver la liberté de choisir leurs cultes, y compris, au sein même d'une même famille, contribuant ainsi à une cohabitation harmonieuse !
           le cimetière partagé entre carré musulman et sa partie chrétienne, couverts de coquillages

                                                la concurrence n'a qu'à bien se tenir

Métier à tisser on ne peut plus traditionnel

les cochons apprécient  la douceur l'eau tempérée par celle de l'océan 

Dimanche 4 mars 2018, 
Notre magnifique séjour au Sénégal prend déjà fin !
Il nous faut rejoindre Praia, au Cap Vert où Hélène doit prendre l'avion
qui la ramènera vers l'hiver et son chéri !

Nous n'avons pas vraiment envie de quitter cette belle région et ses adorables habitants.

Il se murmure qu'un peu plus au sud, la Casamance, serait encore plus belle et plus douce ...
Dans une autre vie, peut-être !?
Nous suivons scrupuleusement notre trace aller, jusque l'embouchure de Djiffer


                 Hélène et Sabine ne savent pas encore que ce bon repas ne résistera 
pas longtemps dans leurs estomacs !
C'est mieux ainsi...! 

Au revoir Djiffer et ses courageux pêcheurs 

                                         petit oiseau surpris par Hélène sur une filière


EN ROUTE POUR PRAIA 
CABO VERDE, !