mercredi 18 décembre 2019

Martinique Guadeloupe (déc-janv 2019-2020)

Décembre 2019,

Après notre long périple cyclonique dans les Grenadines
nous sommes de retour en France, à Ste Anne.
Nous apprécions ce mouillage parfois un peu clapoteux, mais dont le village est très agréable, le Marin et ses ships proche, et... le pain et les délicieux croissants !

Pomelo a retrouvé sa bouée à Deshaies, et Colette son kiné,
Nous espérons les retrouver pour passer les fêtes de fin d'année

Un peu de bricolage, et nettoyage des coques au programme...

Bien qu'une pièce de l'électronique du moteur ait jugé utile
de rendre l'âme, cela fait quelques mois que nous profitons avec joie
de presque toutes les fonctionnalités du bateau.
Joli petit yacht sur le chemin du Marin..
Nous allons mouiller au Marin près de Bayalé pour permettre à
Pascal, le référent des frigos sur zone, de refaire une petite soudure sur un raccord qui fuyait
Il en profite pour enlever un peu de pression sur le second qui était un peu trop chargé.
Nos deux frigos fonctionnent à merveille et sont prêts pour aller explorer le golfe du Mexique !

Pascal en profitera même pour re-programmer notre clim,
qu'un technicien de Catana avait subtilement bloqué sur le mode "heat"...
bien pour partir de Canet en Roussillon au mois de novembre, moins pour la suite
Même si nous ne sommes pas habitués à vivre dans des univers climatisés, il bon
de la faire tourner de temps en temps pour la maintenir opérationnelle  !

Voilà, Mont-Blanc a retrouvé 100% de ses fonctionnalités !
On touche du bois !

13 décembre, Renée nous emmène dans un bar "glauque"
Elle va y prendre une bonne murge à coups de Mojitos...
et oubliera de refuser un dernier ti'punch au moment d'accompagner
les délicieux bokits préparés par l'adorable Boubou
on a bien rigolé !

19 décembre, nous recevons la visite de "Piou-Piou"
c'est le petit nom donné par Sabine à ce jeune garde-boeuf venu trouver refuge sur Mont-Blanc
Piou-Piou est arrivé bien fatigué, et visiblement affamé.

Sabine lui donne tout d'abord des céréales, sans grand succès,
avant de se raviser, lui offrant ce que ce cousin des hérons a l'habitude de manger...du poisson
Les rituels se mettent vite en place..
Chaque soir Piou-Piou disparaissait pour revenir frapper au carreau au petit matin
réclamant à manger et à boire.
Nous ne l'avons jamais vu voler et doutons de sa capacité à le faire...
Il semble qu'il devait trouver refuge dans l'annexe ou dans le lazy-bag pour y passer les nuits

Aucun geste de Sabine, son sauveur, ne lui échappait, se permettant même de la suivre
dans le carré pour s'assurer de la qualité des ses repas qu'elle lui préparait !

Notre invité restera 4 jours sur le bateau, n'oubliant pas de laisser quelques traces de son passage
En fait, la digestion de l'animal semble se faire instantanément,
chaque petite portion de nourriture avalée, semblant pousser aussi rapidement
un flux équivalent de fiantes...
mes tongs, après le passage de Piou-Piouotre 
21 décembre, nous prenons en compagnie de Mariva, la route de Marie-Galante
où nous allons réveillonner en compagnie de Pomelo 

A notre grande joie, Piou-Piou repartira par ses propres moyens,
non sans nous avoir accompagnés pendant une bonne heure,
alors que nous approchions du Diamant 

Nous sortons le spi pour réaliser les 10 premiers miles nous séparant du Diamant
et le bénéficierons de quelques miles de bonus, le vent tournant favorablement
au fur et à mesure que nos approcherons des Anses d'Arlet !

Petites pointes au delà de 10 nds, après le goulet du Diamant où le vent s'accélère
par l'effet venturi, dans un même confort absolu !!

Nous passons une nuit au calme dans le sympathique mouillage du Carbet
que nous ne connaissions pas encore.

23 décembre Fort Shirley
Nous visitons le joli Fort Shirley, superbement restauré par les anglais,
juché sur la pointe des Cabris, au N de la baie de Portsmouth, en Dominique
Fort Shirley, vu du bateau, qui surplombe l'embarcadère 

 
      

Une météo rare pour les prochains jours, permettant de naviguer dans toutes les directions...
pas fréquent au royaume des alizés d'est !

24 décembre, c'est Noël !
La bascule du vent qui doit nous permettre de rallier St Louis (Marie Galante), est au rdv
Nous devons y retrouver Jacky et Coco qui passent la nuit aux Saintes.
Colette a eu la gentillesse de ré-aménager son programme de kiné pour être avec nous ce soir !

La journée commence en fanfare, avec des rafales approchant les 40 nds,
qui nous cueillent dès la sortie de Portsmouth
Nous réduisons aussitôt et remontons en appui moteur en longeant le nord de l'île
face à une houle des plus toniques !
Nous abattons ensuite et rejoindrons Mariva parti en ligne directe vers St Louis
après une navigation rapide et devenant agréable à l'approche de Galante.

Aussitôt l'ancre posée,
"Opération toasts et baguette fraîche"...
Nous trouverons de quoi préparer les toasts de notre réveillon
dans un super U déjà bien dévalisé.
Ouf, du foie-gras et des huîtres aux biscottes, ça n'aurait pas été aussi bon !

Nous réveillonnerons le soir sur Mariva.
Philippe nous a préparé une superbe fondue savoyarde,
qui sera suivie d'un tiramisu amoureusement préparée par les maîtres des lieux,

le repas du 25 se fera sur Mont-Blanc,
avec au menu
foie gras, huîtres, assiette nordique, fromages, et bûche glacée en dessert
Pas de photos, mais je peux assurer qu'il...
n'y a pas eu de restes !

Nous rejoindrons Deshaies pour y passer le réveillon du 31 
avec la joyeuse équipe du club de plongée,
dirigé par les excellents et adorables pédagogues que sont Cyril et Manon !
dernière lumière de 2019 !
Ti punch et Sangria à gogo !
Phiphi, avec l'aide de quelques (nous avons volontairement oublié le nombre),
nous gratifiera d'une danse sensuelle !!




belle soirée avec les amis !!

Premiers couchers de soleil sur Deshaies qui s'apprête à voir passer
une belle dépression et 5 jours de vents violents annoncés !

8 janvier, allons-nous bientôt mourir de faim ?
  

Le Carrefour Destreland est vide !
Des dizaines de mètres de linéaires non réapprovisionnés !
Des feuilles collées sur les étagères expliquent les raisons...
La métropole est en grève, cela se ressent parfaitement bien de l'autre coté de l'Atlantique !

Vendredi 10 janvier 2020, 
la dépression est au rdv !
ça tombe bien, c'est le moment que la mairie a choisi pour nous envoyer deux jeunes gars,
en charge de nous avertir que les bouées allaient devenir payantes dès le lundi 13,
jour où les vents doivent être les plus forts, et,
qu'en attendant, il nous faudrait signer une décharge de responsabilité au cas où une de leur bouées céderait sous l'effet des vents violents !
Pas très pro !
Nos amarres, bien que gainées par de gros tuyaux de plomberie ont déjà souffert
des 2 premiers jours de vent.
Nous décidons de quitter ces bouées qui détruisent les cordages, et allons jeter l'ancre
pour laisser passer plus sereinement la tempête !

Vendredi 16 janvier
Après deux nuits passées au chaud, à Ste Rose, dans la jolie maison
de Jacky et Colette, nous reprenons notre route vers
la Dominique pour y visiter le coeur de l'île, et la réserve des indiens Arawaks
que nous ne connaissons pas encore.

Les douanes de Portsmouth ont eu la bonne idée de s'installer à l'autre bout de la baie
ce qui nous permettra de marcher un peu
Chemin faisant, nous trouvons de beaux fruits et légumes proposés par des locaux, et,
un wc vu sur la mer, qui, selon les dires des locaux, serait le seul vestige d'une maison n'ayant pas
résisté au passage d'Irma
              


Vendredi 7 février
Mariva nous rejoint à Ste Anne, après avoir déposé les enfants à Fort de France,
pour nous annoncer...
qu'ils ne partent plus pour le Guatemala ! Sic !!!

Nous étions juste à une semaine de partir, pour une boucle de 2 ans,
pas sport !

Nous voilà devant une nouvelle page blanche à écrire...














lundi 9 septembre 2019

Les Grenadines (sept-oct-nov 2019)

Pomelo a retrouvé deux nouveaux magnifiques safrans
Nous pouvons quitter les Anses d'Arlet et commencer notre
"campagne cyclonique"vers au sud,

En route vers les Grenadines !
15 sept 2019,

Nous faisons une première halte à l'Anse des 2 Pitons, au sud de Ste Lucie
Une onde tropicale est attendue dans la nuit...

Nous sommes effectivement réveillés en fin de nuit par des rafales
de plus en plus violentes... bien plus fortes qu'annoncées !
Nous sommes maltraités qar des vents "catabatiques",
vents accélérés par les reliefs, qui plongent en prenant toujours plus de vitesse
jusqu'au au pied des falaises

Je ne me vois pas passer la journée balayé par ces rafales de plus en plus brutales,
qui dépassent régulièrement les 40 nds,
accrochés à une bouée que dont nous ignorons la solidité,
à quelques dizaines de mètres au vent d'un ponton et de la côte.

Nous quittons notre bouée avec soulagement et prenons la route
de St Vincent distante de 27 miles.

Le vent faiblira dès que nous nous éloignerons des pitons.
Pomelo qui n'avait pas trop envie de bouger nous emboîte finalement le pas  
Le vent sera faible jusqu'au passage de la pointe sud de Ste Lucie
et montera progressivement dans le canal,
nous offrant un début de navigation rapide et plutôt confortable 


St VINCENT
17 sept,

L'approche de l'île sera bien plus musclée !
Une énorme masse noire commence à couvrir le nord de Ste Lucie 
Les vents vont vite monter, et un grain très violent s'abattre sur nous. 

Si les grains ont pour habitude d'être brefs et suivis de vents faibles,
ce ne sera pas le cas ce jour-là !

Nous avons pris 2 ris et pas mal de tours dans le génois
Mont-Blanc file à à plus de 11 nds,
Nous ne reverrons plus Pomelo, qui navigue plus à l'ouest,
jusqu'à ce que nous soyons à l'abri de l'île.

Les vagues se font de plus en plus grosses alors que nous passons près de la pointe nord de l'île
Mont-Blanc surfe à près de 15 nds sur chacune des grosses vagues,
qui nous poussent dans le bon sens. 
Je suis à la barre, et nous sommes sereins, 
jusqu'à ce que le bateau reste de travers après un dernier surf qui l'a fait trop lofer...
Le vent ne gonfle pas suffisamment les voiles cachées par une très grosse vague
à la limite du déferlement qui se présente sur notre bâbord  
Le bateau n'a plus assez de vitesse pour espérer le faire abattre et surfer la vague,..
qui vient heurter la coque bâbord, soulevant brutalement le bateau
et lui donnant une inclinaison très inquiétante...
La vague était énorme, elle est passée, 
Ouf, rien de cassé !

Je remet Mont-Blanc dans le sens de la marche
Nous en resterons là avec les émotions pour la journée

Nous passerons deux journées au calme, au Mouillage de Wynn Bay
après avoir traversé des torrents de boue et de déchets organiques
rejetés par les rivières de St Vincent, toutes en crues.
  
BEQUIA,
Dimanche 18 sept,

Béquia est un des mouillages les plus prisés durant la période cyclonique
La baie est grande, abritée du vent et de la houle,
On est déjà bien au sud, ce qui permet de fuir rapidement en cas d'alerte météo.
Les locaux sont adorables, et la vie y est paisible,
On y trouve de quoi se ravitailler en sec comme en fruits et légumes
(petit marché, où nous faisons connaissance de Marie-Claire, charmante locale) 

Un endroit vraiment sympa et sûr, où l'on peut envisager de passer un long moment
Le paisible mouillage de Béquia
L'île n'est pas bien grande, et n'offre pas d'infinies possibilités de découvertes
Nous réservons néanmoins un des taxis bâchés qui attendent sur la placette du village,
et entreprenons notre visite.

Après quelques kilomètres de grimpette, nous redescendons sur le versant au vent
dans un joli décor verdoyant et arboré, dans lequel se cachent de bien jolies villas.

Nous arrivons dans une ferme où sont récupérées et soignées les tortues blessées,
ou orphelines, jusqu'à ce qu'elles puissent repartir libres et en pleine forme dans leur milieu naturel

Différents bassins sont aménagés, qui permettent de séparer les tortues depuis la nurserie,
jusqu'au bassin où se trouvent les plus grosses,
qui retourneront bientôt brouter leurs herbiers favoris

Nous continuons notre tour de l'île qui nous mène cette fois-ci
au port de pêche
Si vous êtes observateurs, vous aurez remarqué un requin dormeur
sur la table entre les deux poteaux horizontaux, et, au fond derrière les barques colorées,
l'île de Petit Névis toute proche où nous retrouverons demain ces pêcheurs
qui nous proposeront de la langouste pêchée le matin même,
à 24 EC$ le kg (8€) pas trouvé moins cher !!!
         

Béquia fut un haut lieu de la pêche à la baleine
On y trouve encore quelques barques dédiées à cette pratique aussi dangereuse que spectaculaire !

Des quotas de chasse, sont alloués annuellement par la CBI
(Commission Baleinière Internationale),
pour des périodes renouvelables de 6 ans,
permettant aux chasseurs de l'Alaska, de Russie, du Groenland et de..
St Vincent et des Grenadines de sauvegarder cette chasse traditionnelle

Les baleines se faisant rares,
les pêcheurs de Béquia ne sont pas parvenus à épuiser leurs quotas
de 4 baleines annuelles, allouées depuis 2018 !
Barques traditionnelles de pêche à la baleine

Soleil de feu, ce soir sur Béquia !


PETIT NEVIS
Mardi 24 sept, 

Un saut de puce, et deux petits bords de près
nous mènent rapidement de l'autre coté de la pointe sud de l'île
C'est là que les baleines étaient autrefois dépecées

Nous ne pêcherons pas de baleines, mais énormément d'oursins, qui nous attendaient sagement
près de nos ancres..
Jacky se découvre des talents de couturier..
il valide le premier proto de housse de winch pour Mont-Blanc, merci Jacky !
Ce n'est pas en pêchant les oursins, mais en voulant aider Sabine à se remettre à l'eau avec ses palmes
que je me suis enfoncé quelques belles aiguilles d'oursins ! Ça pique !!
Merci aux infirmières personnelles qui ont passé beaucoup de temps à tenter d'extraire petit bout par petit bout
les fragments des aiguilles profondément plantées  !!
Bon, on ne se laisse pas abattre pour si peu !
                            

Le lendemain, c'est penne aux" restes" de langoustes, flambées au whisky !
Une autre "tuerie" ! Colette semble apprécier !
Pas vrai, Coco ?
SAVAN
vendredi 27 septembre,

Nous posons nos ancres sous le vent de l'îlot, dans une eau magnifique, au pied d'une jolie plage.
Petite plongée et une soirée tranquille
Nous sommes réveillés au petit matin par une houle de plus en plus forte et désagréable
En fait, nous sommes ballotés par le croisement des vagues qui passent au dessus du reef,
d'un coté, et de la houle qui vient nous frapper sur tribord

Pas besoin de grandes concertations, que ce soit sur Mont-Blanc ou Pomelo...
Nous levons l'ancre et prendrons notre petit-déjeuner plus tard !


SALT WHISTLE BAY
samedi 28 septembre,
Nous retrouvons le calme et la tranquillité dans ce mouillage emblématique,
des Grenadines que nous n’avions jamais vu aussi désert !


TOBAGO CAYS
Mardi 1 octobre, retour en terre connue,

Un petit tour sur Baradal, îlot que nous n'avions jamais pris le temps de visiter
En bas, la petite plage sur laquelle Maya est venue se défouler
Les bateaux au fond dans le lagon turquoise.

en fait, les seuls habitants de l'île sont des...
Il y a partout, et on peut les entendre ramper au sol dès que nous approchons,
ce qui aura le don de bien énerver Maya !


CHATTAM BAY
3 octobre, 

après un "stop & go clearance et courses" à Union,
nous arrivons à Chattam bay, accueillis par un superbe et très humide grain,
qui nous offre, une jolie pointe de vitesse sur une eau encore lisse,
Le bateau est bien rincé,
parfait avant de mouiller dans cette jolie baie que nous ne connaissions pas !
ça y est, il est parti, le grain ! retour au calme
Nous resterons quelques jours dans cet endroit bien agréable où nous pêcherons
et mangerons de beaux poulpes.que Colette nous servira façon chatrou !

Nous nous ferons arnaquer par Vanessa, la peu scrupuleuse restauratrice du restaurant
Sunbeach & Eat, qui profitera sans le moindre scrupule d'une méprise entres les EC et US qui sont tous les deux utilisés  dans ces îles

Un pêcheur bien plus honnête,
nous vendra pour presque rien de succulents poissons aux écailles roses-rouges
dont nous ne connaissons pas le nom...
Rarement mangé d'aussi bons poissons, un délice !
ours polaire du soir...
Extraordinaire, un ours polaire arrive aux Antilles !
11 oct, on prend un verre sur Palm Island, où nous restons au mouillage !
12 octobre, saut de "puce" sur..Morpion,
et sa voisine, Punaise (fallait les inventer), aussi jolies que minuscules,..
vraiment minuscules !
de loin, il serait très facile de la rater...  quelles couleurs !!!
Un palmier, seul occupant de l'îlot 
en panoramique !
Morpion c'est petit, alors on avait tout prévu !
Séquence shooting, le ti'punch, ça désinhibe  !!!
                               
C'est pas tous les jours qu'on trouve un Morpion, aussi joli !

PETIT ST VINCENT.
12 octobre,

On s'arrête ensuite à Petit St  Vincent distante de 2 petits miles..
ça devrait le faire !
On va même le faire à la voile, avec le vent de face,
 "s'il vous près"
Sur notre bâbord, Petit St Vincent, appartenant à un riche propriétaire suédois
 Nous ferons une jolie balade avec Coco sur la plage de Petit St Vincent, privée, elle aussi !

Sur notre tribord, Petite Martinique , que nous ne visiterons pas
 
Maya, la belle (et non l'abeille), a droit également à sa séance shooting, pas de raisons !


CARRIACOU,  Hillsborough
15 octobre,
3 miles à parcourir, c'est peu, mais la motivation est là pour parfaire nos procédures Parasailor !
en fait, ce sera même moins de 3 petits miles que nous ferons sous spi..
alors que nous nous apprêtons à libérer notre aile,
les pêcheurs qui devaient nous amener des langoustes, à 8h00
nous rattrapent avec leur barque.. il est 9h30, !
Pause, en mer, échange de langoustes contre quelques EC$,
Nous aurons de la langouste pour le déjeuner..
il était plus que temps !
nous pouvons envoyer notre aile pour quelques dizaines de minutes !
3 petits miles plus loin, on remballe, déjà ! la manoeuvre est parfaitement réussie !
on tient le bon bout !
On les a désirées, elles nous ont été livrées en mer...
Amazon peut aller se rhabillier ! 
Maya est intriguée, elle ne sait pas quoi faire !
Pas vilain, celui là, non plus !


SANDY ISLAND.
16 octobre, 

Nous revenons sur cette superbe île sous des lumières beaucoup moins belles que celles
dont nous avions profité il y a 8 mois, alors que nous descendions vers Trinidad

Nous plongeons avec Coco au milieu d’impressionnants bancs de poissons...
Nous croiserons également beaucoup de tortues
Belle plongée !

Nous retournons mouiller à Hillsborough, pour éviter le péage,
et y retrouvons William et Emma, qui viennent juste de garer Imagina !
Sympa !
On prend un verre sur leur bateau et nous leurs proposons de les emmener demain à Tyrell Bay
pour faire leur sortie (l'immigration ne peut plus se faire ici !)


TYRELL BAY,
17 octobre,

On emmène William et Emma à Tyrell Bay pour finir leur clearance,
comme nous d'ailleurs !

Un grain nous accueille alors que nous cherchons une place dans un mouillage bien rempli
Nous disons au revoir à nos amis, qui reviendront en bus sur Imagina, resté à Hillsborough

Nous profiterons de notre halte à Tyrell Bay pour refaire l''avitaillement chez ALEXIS, un nouveau supermarché étonnamment propre, achalandé et plutôt bon marché !
Rare dans ces îles anglaises ! `
On trouve même un espace wifi gratuit, avec sa grande table, à l'entrée du supermarché !
Nous essayerons également de réparer notre congélateur, dans le tout nouveau chantier où l'accueil est sympathique et en français !
Ils sont un peu débordés, nous avons le contact de Pascal, qui nous réparera ça plus tard au Marin

On va mouiller Pomelo dans 2 mètres d'eau, au ras de la plage,
pour inverser le sens de sa chaine complètement usée, après seulement deux années de service !
Pas normal pour de la Limousine, marque réputée habituellement pour sa qualité !
L'opération se déroule parfaitement, permettant même de reposer les marqueurs de couleurs au fur et mesure que nous rechargerons la chaine dans sa baille !

Autre halte technique chez le couturier bien sympa, à coté d'Alexis,
pour remplacer les fils des coutures de nos bathylines, brûlés par le soleil


SALINES.
22 octobre,

Nous emmenons Coco et Jacky, sur Mont-Blanc, pour aller visiter, trop brièvement à mon goût
le joli mouillage de Salines, à deux pas de Tyrell Bay..

nous n'avons pas mis pied à terre, et pas vu la lagune !
Il y a beaucoup de courant dans cet étroit canal, peu de places possibles
mais l'endroit est vraiment beau et les fonds sont superbes

Sabine y fera la rencontre d'un grondin volant, espèce de vaisseau sous-marin futuriste ou préhistorique selon votre imagination,
entouré d'une carapace aux couleurs changeantes, et de "pattes-ailes" qui se déploient
lorsqu'il doit fuir !


Photo trouvée sur la toile, mais c'est bien ce joli monstre que nous avons vu 
incroyable !
Nous retrouverons au mouillage, Franz et Angela, les malheureux et adorables propriétaires
du Lagoon que nous avions éperonné en janvier à Las Palmas !
Toujours aussi paisibles et pas rancuniers,
ils viendront nos saluer après avoir plongé, alors qu'ils doivent déjà repartir !
Franz et Angela vont se diriger vers le Panama, avant de faire le grand saut dans le Pacifique !
Wiedersehen, Nina !! 


TOBAGO. 
Jeudi 24 octobre,

La chance nous sourit, avec enfin, une bonne fenêtre pour rejoindre Tobago, à 80 mn au 150°.
Les vents dominants et les courants violents venus du Brésil découragent trop souvent les voiliers souhaitant venir découvrir cette île authentique.

Nous plantons nos ancres à Charlotteville, au NO de l'île
après une navigation de nuit parfaite, en seul bord...
merci Éole !

Voilà, nous avons entièrement parcouru l'arc antillais,
des BVI, la plus au nord, à Tobago aux portes du Vénézuela...
que nous laisserons aux pirates !

Le village est pittoresque et encore dans son jus, à l'image de cette île restée
authentique et naturelle  sans doute, parce qu'elle est éloignée de tout
Le mouillage de Charlotteville en fin d'après midi
Nous faisons notre clearance 
Attention, l'île, longue de seulement 20 nm, n'en est pas moins divisée en 2 régions administratives
ce qui nous obligerait à refaire une sortie et une nouvelle entrée, si nous voulions passer avec nos bateaux au sud de Castara, ville marquant la séparation de Tobago en deux parties

Nous ferons donc le choix de laisser les bateaux à Charlotteville,
et d'aller à la découverte de l'île en voiture 
29 & 31 octobre, Cascades, Canopée et, Scarborough !

Après un parcours très sinueux et verdoyant qui nous fera passer sur le versant au vent de l'ile,
abrité lui, de cette désagréable houle de nord qui ne cessera de nous secouer durant toute la semaine
nous nous arrêtons à la sortie de Roxborough, pour aller découvrir
Argyle falls..

Petit stop dans un snack local juste avant le virage qui permet de bifurquer vers les cascades,
Et nous empruntons le joli chemin ombragé vers les cascades


Jolies cascades à trois niveaux
qui s'escaladent par le coté

Nous redescendons tous les 4,
après une baignade bien agréable vers Foxborough
pour prendre une autre route qui traverse l'île de part en part...
Tobago Main Rich Forest Reserve.

La forêt est très belle, et la route pas bien longue...
Nous nous arrêtons rapidement
alors que nous redescendons déjà sur le versant SO de l'ile

Une charmante dame, au sourire commercial
et au discours parfaitement élaboré nous propose alors de voir des colibris
et la canopée à des tarifs indécents...
Nous faisons demi-tour et retrouvons le 4x4 d'un ranger qui nous avait salués
quelques minutes auparavant
Il propose de nous emmener sous la canopée, et nous fera partager
de magnifiques moments avec les oiseaux de cette forêt
qu'il semble connaître parfaitement

Nous ne ferons pas de photos intéressantes de tous ces oiseaux qui répondront étonnamment aux sifflets du rangers, et qui resteront bien évidemment hors de portée des objectifs de nos mobiles...
Magnifique moment d'étonnement pour tout le groupe !!

"Les filles voulaient voir la ville, et elles ont vu la ville"
disait la chanson...
en route pour Scarborough 
La ville est bien moche, et, hormis son fort et son petit parc, il n'y a rien, absolument rien d'intéressant à y faire.

Une française venue vivre ici, nous saute littéralement dessus,
toute heureuse qu'elle est de retrouver quelques compatriotes !
Elle nous confirme le peu d'intérêt à visiter la capitale de l'ile

Nous pourrions bien aller visiter le joli lagon de Bucco Reef,
mais la houle est encore trop forte pour envisager cette visite aujourd'hui !

Nous mangeons dans le seul snack recommandable de la ville, et marchons ensuite
vers le parc, pas plus joli  que cela, avant de grimper à pied vers le fort !
Jolie église chemin faisant...
La montée est longue, et il fait bien chaud
Le fort de Scarborough, ça, se mérite !
Une superbe allée arborée signe l'entrée du fort
                        


C'est ici, que l'on stockait la poudre, cigarettes interdites ! 
jolies lumières et jolie vue !
                          
                         
On allait oublier le petit dernier de la famille !

Un petit rafraîchissement bienvenu, et nous prenons la route du retour 

Jeudi 31 octobre, belle rencontre !
Alors que nous tentons de faire notre sortie
(il faut appeler avant, être patient, espérer, et prier...longtemps !)
nous rencontrons, qui attendent patiemment, eux également,
Francesco & Uka, un couple italo-japonais naviguant sur "Oroboro"
Joaquin & Monica un couple catalan, naviguant sur "Plan B"
deux Léopard achetés neufs au Cap en 2018...
Ils se sont rencontrés là-bas lors de la livraison de leurs bateaux,
et ne se sont pas quittés depuis !

Le hasard faisant toujours bien les choses,
il s'avèrera que Joachim et Monica étaient en fait,
nos voisins de travail, lorsque nous vivions à Tarragona,
et que nous avions bien évidemment quelques bonnes connaissances en commun...
nos vemos, Joachim y Monica !
Plus nous nous évertuons à la découvrir, plus nous nous rendons compte, combien notre immense planète est décidément bien...petite !

Nous passons un excellent moment avec eux..
Ils doivent repartir demain vers Grenade où nous espérons les retrouver !
bonne route, les nouveaux amis !



GRENADE.
vendredi 1er novembre,

en route pour "l'île aux épices" !
Un ciel aux couleurs menaçantes nous accompagne au moment de quitter le mouillage agité de Charlotteville
jolies lumières sur Pomelo avant le coucher du soleil 
Nous sommes censés être poussés par un vent arrière
pour cette navigation nocturne vers Grenade

Nous partons sous gros nuage qui nous dissuade de préparer le Parasailor,
le vent monte rapidement, et tourne au nord,
nous obligeant même à bien border notre génois
En fait, la navigation sera paisible,
trop paisible même, le vent ayant décidé ce soir là
de se coucher avec les... poules !

Nous approchons de Grenade au petit matin,
et c'est le moment que choisit mon moulinet pour sonner le réveil !
Je bataillerai une bonne heure avec un puissant habitant des mers,
avant de me rendre compte une fois amené sur la jupe arrière,
qu'il s'agissait d'un très beau barracuda,
impropre à la consommation (la ciguareta, ça ne rigole pas !)
Je laisse le joli spécimen pendre un moment toujours accroché par son hameçon,
la queue dans l'eau, jusqu'à ce que j'entende un moment plus tard
un bruit de claquement sec et fort, suivi d'une vibration perceptible de la jupe
sur laquelle je me trouvais à la barre
Je me retourne...
Plus de barracuda !!
A-t'il retrouvé la force de se débattre et s'extraire de l'emprise de l'hameçon ?
A-t'il été happé par plus gros que lui ?
La canne et la ligne étaient toujours à leur place, le leurre et son hameçon aussi,
La mer aime entretenir ses propres mystères...

Samedi 2 novembre 2019 nous arrivons au petit matin à 
Clarkes Court bay
Tenue habillée de rigueur pour la clearance, nous sommes chez nos amis anglais !
Heureusement nous ne sommes que deux bateaux à entrer...
Nous passons près d'une heure entre les mains d'une femme aussi agréable que voluptueuse,
et, surtout.. on ne peut plus méthodique !
Chaque frappe sur son clavier est l'objet d'une profonde réflexion,
de même que chaque cachet, signature apposés sur les documents officiels d'immigration et des douanes 

Dimanche 3 novembre 2019
Nous retrouvons Phiphi et Renée, nos amis de Mariva arrivés la veille,
au chantier Grenada Marina
Sur le parking, à coté de Mariva, nous retrouvons un autre bateau ami,
sur lequel nous avons fait nos premières armes il y a 12 ans déjà,
Taoumé 


L'équipe est reformée,
nous déjeunons tous les 6 dans l'agréable et unique restaurant de la place
pour fêter les retrouvailles

Mardi 5 novembre, balade à St Georges,
Le mouillage de Clark Courts était bien remuant
Nous sommes donc venus retrouver le calme,
dans la baie de St Georges
L'église prebystérienne qui a perdu son toit, lors du passage d'Ivan en 2004
les fortifications de la ville

Nous connaissions déjà un peu St Georges pour y avoir passé quelques jours l'été dernier
avant d'aller poser Mont-Blanc à Trinidad pour la saison cyclonique
La ville est vivante, avec un marché central, dans lequel on trouve beaucoup d'épices
La noix de muscade figure sur le drapeau national de St Vincent et les Grenadines..

On peut déjeuner pour quelques euros,
sur le marché central qui propose chaque jour un nouveau plat local !
... hum !

En plus de quelques ships bien achalandés,
la ville possède également son musée du chocolat, et une galerie commerciale sur le pier,
où les bateaux de croisière viennent déverser leurs milliers de touristes
Heureusement, la saison des croisières n'a pas encore repris...
Nous pouvons profiter d'une ville parfaitement paisible

Jeudi 7 novembre 
Plan B et Oroboro viennent nous rejoindre au mouillage de St Georges.
Nous prendrons un verre, et partagerons de bien bonnes parts de pizzas tous les 6,
dans le sympathique bar du club nautique
Nos amis repartirons le lendemain pour Carriacou

Nous irons acheter de l'excellente viande chez Gilles, le boucher français qui a eu la bonne idée
de venir s'installer à Prickly Bay, pour y proposer de superbes produits (viandes, charcuterie, fromages), quasi introuvables dans toutes les îles anglaises,
Il lui restait juste un morceau de poire pour deux...par chance nous sommes passés avant Jacky
qui nous aurait privés d'un festin !
sa carte de visite, si vos passez par là. ça vaut le détour !
Renée l'ado du groupenous est revenue de son séjour avec ses petites filles
totalement "addict" à un jeu de décoration d’intérieur qui a le don de la rendre totalement
imperméable à tout ce qui pourrait se passer autour d'elle !
Spectaculaire !

Lundi 11 nov
Jacky et Coco reprennent la route de Deshaies.
Au revoir les amis, et bon repos !!!
Nous faisons les ships et supermarchés avec Phiphi qui a loué une voiture

Mardi 12 novembre, 
Je souhaite vérifier le bon fonctionnement du "shunt", connexion permettant de démarrer
nos moteurs avec notre parc de batteries de servitudes !
Je n'ai jamais eu à utiliser cette option qui permet de démarrer un moteur quand sa batterie dédiée ne fonctionne plus !
Je débranche la batterie dédiée du moteur tribord, pour être sûr que le moteur ne la sollicitera pas,  tourne la poignée du shunt, et appuie sur le bouton démarrage
Un petit clic émis par un relais se fera entendre, et puis... rien, plus rien

Notre MDI (boiter électronique pilotant le moteur) a rendu l'âme !
J'ai caressé quelques heures durant le doux espoir de faire jouer la procédure de remplacement
de cette pièce ultra fragile qui a énervé des générations de possesseurs de moteur Volvo !
En vain, nos moteurs, "trop anciens", ne sont pas éligibles à cette procédure !
Va falloir en acheter un neuf...500€ !
belle journée !


jeudi 14 novembre,
Mariva a été remis à l'eau, et nous rejoint à St Georges

Mardi 19 novembre
bon anniversaire, Renée !

Nous louons une voiture pour aller visiter le coeur de cette superbe "île aux épices" !
Les dames se rafraîchissent les pieds après avoir cueilli des dizaines de noix de muscades
qui finiront sans doute toutes à la poubelle... sauf à devenir tous, muscadovores !
ainsi qu'une superbe papaye qui fera le bonheur de Phiphi !

Halte le midi à Speyside, petite ville au bord de l'eau sur la côte Est.
Une jeune femme fort aimable nous accompagnera jusqu'à l'étage d'un self, où le tout Speyside semble s'être donné rendez-vous !
La cuisine locale n'est pas particulièrement raffinée,
mais elle est goûteuse et bien servie, dans une grande salle vétuste, entourée de veilles baies vitrées en aluminium qui donnent sur la mer !
Nous avons tous fait bonne chair !

Une fois l'équipe restaurée, nous pouvons reprendre notre exploration vers
Deep Forest Reserve !

Charlie Boy :
Un garde se trouve dans une cahute, à l'entrée d'un chemin qui conduit vers la réserve et son lac
Il est là pour nous vendre des tickets d'entrée, mais il ne nous vendra rien...

Il nous propose spontanément de nous emmener découvrir les singes...
Nous garons la voiture un peu plus loin, alors que l'on aperçoit déjà les contours du lac

Il se met à pousser des cris de..singe,
pendant une minute ou deux, et apparaît...

Charlie Boy avec Phiphi


avec Sabine


Moment de réel enchantement qui n'était pas prévu au programme
avec notre merveilleux hôte, ami des singes !
Nous le remercions comme il convient, pour ce beau moment qu'il nous a offert
et nous séparons, encore tout émus ! 

Nous continuons notre chemin jusqu'au lac, quelques dizaines mètres plus loin
des japonais seraient-ils passés par là ?
Nous terminerons cette bien belle journée à la recherche d'un site nommé 
Indian Artefact, dont l’activité semble avoir été..interdite.

Nous jetons notre dévolu sur deux avions russes en ruine, 
en bord de la piste d'un aérodrome désaffecté

Grenade a connu un gouvernement révolutionnaire entre  1979 et 1983 
aidée en cela par les camarades russes et cubains...
grands amis de Mr Mélanchon !






Nous aurons juste le temps d'aller piquer une tête dans la cascade d'Annandale 
sur la route du retour vers St Georges 
Beau tapis de fleurs tombées au sol, sur la route de la cascade
         

20 novembre, Carriacou, Tyrell bay
La saison cyclonique prend fin,
Nous pouvons reprendre  notre route vers le nord
Sur la route de Carriacou, au nord de Grenade, Joli yacht !
Caillou aux couleurs métalliques surprenantes, à coté de Ronde Island
Un vent mollissant nous permettra de joindre tranquillement Tyrell Bay à la voile.

Nous venons de connaître durant une longue période, 
des vents anormalement faibles et beaucoup de chaleur dans les Antilles !
On rêverait parfois d'un peu de verglas, de neige !!!

23 novembre, 
Phiphi nous emmène dans sa puissante annexe, à la découverte de la mangrove vidée.
La mangrove de Carriacou qui est en fait, un "trou à cyclone", 
lieu où viennent se réfugier les bateaux pour affronter le passage de ces tempête dévastatrices, 

24 novembre 2019
Non, non, Renée ne fait pas la tête, elle joue !


25 novembre,
Le propre de l'addiction, c'est que l'on en a pas conscience...
elle en oublie même de boire son verre, tout en nous réclamant des minutes supplémentaires de jeu,  alors que nous avons fini nos verres depuis longtemps, que la nuit est tombée,
et qu'il est temps de rentrer à bord !


BEQUIA.
26 novembre,
Nous sommes de retour au mouillage de Béquia, où Plan B nous a rejoints.
Apéro tous les 6 sur Plan B !

27 novembre, 
Monica nous a préparé une incroyable paella à la langouste !!!
Phiphi et Renée peut-être intimidés, avaient décliné l'invitation la veille,
mais Joachim qui parle pourtant très bien le français a compris qu'il avaient dit oui..

Nous réalisons la méprise en découvrant la superbe table dressée sur Plan B avec..
sa jolie nappe, et...6 couverts en place !
Sabine tente d'aller récupérer l'équipage de Mariva, qui avait déjà mangé...

Ahhhh, les codes et gestuelles sont parfois plus subtils qu'il n'y parait !
Phiphi et Renée nous rejoindrons pour le digestif
faisant deux heureux, Sabine et moi,
qui reprendrons juste 3 fois de cet extraordinaire plat, 
jusqu'à ce qu'il ne reste plus un seul grain de riz dans la poêle !!!

Ouaaaaahhh Monica, estupendisimo !
ce que Phiphi et Renée ont raté !!
CHATEAUBELAIR
29 novembre,

Nous nous arrêtons dans notre remontée à Chateaubelair où nous serons accueillis par notre jeune
ami Cameron !
Nous l'inviterons à manger avec nous et lui laisserons discrètement quelques vêtements..
Nous avons reçu durant notre arrêt à Chateubelair la visite d'un "concurrent" bien moins jeune que Cameron, qui nous recommanda chaudement de cesser de traiter avec lui !!!
C'est pauvre, St Vincent, même très pauvre, et il faut apprendre à se battre dès le plus jeune âge pour..manger !   
Chateaubelair de jour !
quand le soleil se couche !


Ste LUCIE
30 novembre, 

Avant dernière étape de notre remontée post-cyclonique, 
Phiphi et Renée partent le matin pour Rodney Bay, avec un vent très fable
Ils s'arrêteront en fait à la Soufrière !

Nous partirons à la tombée de la nuit, après avoir attendu les vents plus favorables annoncés. 
Nous connaîtrons, une navigation de nuit idyllique, poussés par des vents ni trop forts ni trop faibles
bien orientés, sur une mer parfaitement lisse. éclairés par une magnifique lune dans un ciel parfaitement étoilé !
Sabine a apprécié 
Nous poserons notre ancre à 3 heures du matin à Rodney, toujours à la voile
où nous ne retrouverons pas Mariva...
Nous ne savions pas encore qu'ils avaient fait un stop au sud de Ste Lucie

LA SAISON CYCLONIQUE EST OFFICIELLEMENT TERMINEE !
1er décembre,

Alors que nous prenons tranquillement notre petit-déjeuner  
Nous voyons d'abord à l'AIS, puis de nos propres yeux, Mariva passer devant la baie de Rodney
Le vent qui doit effectuer une rotation E, SE, n'est pas favorable pour rallier Ste Anne
mais Sabine souhaite naviguer avec eux...
nous levons l'ancre !

Durant une bonne heure, notre route nous dirigera effectivement vers le Diamant.
Phiphi, passé à 3 miles sous le vent de Rodney, est encore plus écarté de la route.
Il vire de bord, pour se recentrer au moment où.  le vent commencera sa rotation !
Y’a des jours où ça ne sourit pas !
Nous pourrons finalement rallier Ste Anne avec un vent de plus en plus favorable qui nous demandera juste tirer un petit bord entre Ste Luce et le mouillage !

Nous y retrouverons Danièle avec son attelle fraîchement posée au pied, 
qui vient d'arriver en Martinique pour commencer une longue ré-éducation !
Courage et bisous Danièle, qui doit repartir naviguer...
début janvier !